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Quels sont les principaux ennemis de la tôlerie fine en acier ?
Bien que la tôlerie fine en acier puisse être soumise à de nombreuses agressions, la corrosion reste sa principale cause de détérioration. Elle se produit lorsque le métal est exposé à l’humidité, à l’air ou à d’autres agents corrosifs. La corrosion peut provoquer la formation de rouille et endommager gravement la surface de la tôlerie en acier. En plus d’affecter l’aspect esthétique, les rayures et les abrasions rendent la tôlerie fine plus vulnérable à la corrosion.
De la même manière, les chocs, les coups et les impacts physiques peuvent déformer et endommager la tôlerie fine en acier. Même un léger choc peut affaiblir sa structure et compromettre son intégrité. Le transport et le stockage constituent des moments particulièrement sensibles, où il faudra appliquer une vigilance accrue par rapport à cet aspect.
Outre la corrosion et les chocs, les variations de température extrêmes peuvent également avoir un effet néfaste sur la tôlerie fine en acier. Elles peuvent entraîner une dilatation ou une contraction du métal, ce qui peut entraîner des déformations ou des fissures.
La protection des pièces de tôlerie fine en acier est donc un enjeu pour les industriels. La détérioration de la tôlerie fine peut engendrer des coûts importants pour une entreprise. Des process peuvent néanmoins être mis en place pour réduire ces pertes.
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Comment protéger la tôlerie fine en acier ?
La protection de la tôlerie fine en acier est un sujet délicat dans la mesure où l’application d’une protection n’apporte aucune plus-value sur la pièce concernée, tout en impactant la rentabilité de la chaîne de production. De plus, le choix des produits à appliquer peut soulever des questionnements au niveau économique et écologique.
Pour pallier ces difficultés tout en protégeant la tôlerie fine en acier de la corrosion, son principal ennemi, les VCI constituent une solution adaptée. Les VCI, ou inhibiteurs volatils de corrosion, sont des produits sous forme de gaz libérés sous un film qui, en se déposant sur l’acier, forment une barrière avec l’air. Cette solution est relativement simple à mettre en œuvre et représente une alternative plus écologique que l’application d’huile, par exemple. Pour assurer la longévité et la durabilité, il est essentiel de choisir une entreprise spécialisée dans ce domaine et qui propose des matériaux de qualité.
Comment entretenir la tôlerie fine en acier ?
Même si l’acier bénéficie d’une protection, sa durée de vie est prolongée s’il est correctement entretenu. Les dépôts de saleté et de poussière à la surface doivent être régulièrement éliminés sans créer de rayures ou d’abrasion. Les pièces doivent être tenues au sec. Bien que certains traitements exposent davantage la tôlerie fine en acier (une découpe laser crée inévitablement une surface plus sensible à la corrosion, par exemple), il convient d’utiliser des outils adaptés qui limitent les risques.
Le stockage et le transport devront être adaptés, notamment si un transport maritime est prévu (humidité et air salin rendent l’environnement propice à la corrosion). En cas d’entreposage prolongé, un endroit sec et bien ventilé est indispensable. Les environnements humides ou exposés à des fluctuations extrêmes de température peuvent favoriser la corrosion.
Dans tous les cas, des inspections régulières de la tôlerie en acier permettent de détecter tout signe de corrosion, de dommage ou de détérioration et de prendre les mesures nécessaires.
Protéger et entretenir la tôlerie fine reste un enjeu fondamental pour les industries qui l’emploient (aéronautique, défense, etc.). Sa protection, notamment contre la corrosion grâce au VCI, est donc essentielle et permet d’optimiser les coûts par rapport à un traitement curatif.
